29 juin 2021
Le parc privé français compte 17 % de passoires thermiques selon l’Ademe : 4,8 millions de logements affichent en effet une étiquette énergie F ou G. Ces résidences sont particulièrement énergivores, et le gouvernement les a dans le collimateur. Depuis plusieurs années, la transition énergétique est au cœur de l’actualité et chacun, à son échelle, a un rôle à jouer. Pour encourager cette démarche, les pouvoirs publics sont prêts à employer les grands moyens : le plan de relance écologique prévoit un budget colossal de 30 milliards d’euros. Les particuliers pourront en profiter pour effectuer la rénovation globale de leur maison.
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On utilise le terme de passoire énergétique ou passoire thermique pour désigner un logement qui a une consommation d’énergie excessive. C’est le DPE (diagnostic de performance énergétique) qui permet de classer les habitations, grâce à un système de lettres, de A à G. Celles qui obtiennent les lettres F ou G se voient attribuer l’appellation de passoire énergétique. En cause, le plus souvent : une isolation trop vétuste et/ou un système de chauffage qui n’est pas adapté (ancienne génération ou mauvais dimensionnement).
Depuis quelques années, l’étau se resserre autour des passoires énergétiques. L’objectif du gouvernement est clair : il souhaite les interdire totalement à la location d’ici 2028. Dans les zones tendues, depuis le 1er janvier 2021, l’augmentation de loyer est plafonnée pour les logements les plus énergivores. Cette nouvelle mesure concerne les biens qui consomment plus de 331 kW/m2/an, dans 28 agglomérations. Une première étape dans le plan d’action global qui s’attaque aux 2 millions de passoires énergétiques en location en France… La feuille de route est en trois temps :
Le BETEF à vos côtés : Audit énergétique et rénovation globale
Vérifiez votre éligibilité pour bénéficier d’une rénovation énergétique globale de votre maison pour 1€. L’étude porte sur la structure du logement :
Le BETEF vous accompagne de l’audit en passant par l’obtention de vos subventions, jusqu’à la réalisation de vos travaux par notre réseau d’installateurs RGE.
La rénovation énergétique d’une maison est un projet qui demande du temps et de l’argent. Il est donc tentant pour les ménages de réaliser les travaux petit à petit : un nouveau système de chauffage pour commencer, puis l’année suivante, le remplacement des menuiseries, et plus tard l’amélioration de l’isolation.
En procédant ainsi, vous pensez bien faire, mais ce n’est pas l’approche idéale pour obtenir les meilleurs résultats. Pour profiter d’un logement performant, nous vous recommandons la rénovation globale. Elle consiste à s’engager dans un projet général, planifié et sur mesure, en réalisant au préalable un bilan énergétique complet.
En rénovant votre maison globalement, vous contournez de nombreuses difficultés incombant à l’approche poste par poste.
D’une part, il faut prendre en compte la nuisance générée par des chantiers permanents, alors que la rénovation globale permet de boucler les travaux plus rapidement. D’autre part, un programme complet de travaux vous offrira un meilleur confort thermique à la fin et un gain énergétique optimal, en ciblant les actions les plus efficaces grâce à l’audit obligatoire.
Autre bénéfice : une forte valeur ajoutée pour la résidence, ce qui justifie une plus-value sur le marché immobilier.
En résumé, la rénovation globale présente plusieurs points forts :
Un exemple tout simple pour vous convaincre : vous décidez de remplacer cette année votre ancienne chaudière. L’appareil sera choisi en fonction des performances actuelles de votre maison. Si l’année suivante, vous vous lancez dans des travaux d’isolation, le système de chauffage risque d’être surdimensionné. Résultat : un gaspillage d’argent que vous auriez pu éviter grâce à un projet global.
Pour une rénovation énergétique globale en bonne et due forme, il faut s’intéresser de près aux différents postes de travaux :
Isolation thermique : bien isoler votre logement est une priorité pour votre rénovation globale. Cela passe par l’isolation intérieure des murs ou l’ITE (isolation thermique par l’extérieur), l’isolation des combles — perdus ou aménagés en rampants de toiture — ou encore des planchers bas (au-dessus d’une cave, d’un garage ou d’un vide sanitaire par exemple).
Remplacement du système de chauffage : votre facture énergétique peut aussi être largement diminuée en remplaçant une vieille chaudière par un équipement récent, plus performant et moins énergivore. C’est aussi l’occasion de faire la part belle aux énergies renouvelables. Exemples : pompe à chaleur air-eau, chaudière à granulés… Le nouveau système devra être dimensionné en prenant bien en compte votre logement, le nombre d’occupants et leurs habitudes.
Production d’eau chaude sanitaire (ECS) : souvent intégrée au système de chauffage, elle peut également être assurée par un appareil indépendant (ballon thermodynamique, panneaux solaires thermiques…).
Ventilation : une bonne maîtrise de la ventilation est également importante pour obtenir une performance énergétique optimale. Ceci implique particulièrement l’installation d’une VMC double flux.
Pour réussir votre projet de rénovation et profiter des différentes aides, il faut respecter une certaine procédure. Un audit avant les travaux et un contrôle après le chantier sont importants pour estimer le gain énergétique et valider la qualité des travaux réalisés.
Le bilan énergétique en amont du projet :
Le projet de rénovation globale doit, pour commencer, faire l’objet d’un audit énergétique réalisé par un professionnel qualifié RGE « études ». Avant le début du chantier, un récapitulatif devra être transmis à l’Anah. Avec le programme Habiter Mieux sérénité, l’aide intègre l’accompagnement d’un opérateur-conseil, qui vous guidera dans le diagnostic énergétique et la définition des travaux.
Le contrôle en fin de chantier :
À la fin des travaux, une attestation de conformité est indispensable pour déclencher le versement de vos primes. Ce document permet de vérifier que les travaux effectués correspondent bien aux préconisations de l’audit, en termes de performance énergétique. Les entreprises doivent disposer d’une mention RGE à jour.
Depuis le 1er janvier 2021, il est possible de solliciter un forfait AMO dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov’. L’assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) est une entreprise différente de celle qui réalise les travaux. L’objectif est de sécuriser tout le parcours travaux et de vous aider à établir un plan d’action opérationnel mais aussi financier. L’AMO pilote et coordonne les différents artisans qui interviennent dans la rénovation de votre maison. Pour les bénéficiaires du programme Habiter Mieux sérénité, l’opérateur-conseil qui prend en charge votre dossier joue également le rôle d’AMO.
Vous l’avez compris : la rénovation globale d’un logement ne s’improvise pas. Et pour bien profiter de toutes les aides auxquelles vous pouvez prétendre, le respect des procédures est essentiel ! Alors, pour éviter de passer à côté d’une prime, rien de tel qu’être accompagné à chaque étape par des experts.
Le BETEF est justement présent pour vous aider à définir les bons travaux, trouver les artisans qualifiés et déduire toutes les primes de votre devis. En tant que mandataire de l’Anah, vous avez la certitude que votre dossier sera parfaitement conforme.
Prêt à vous lancer dans une rénovation globale ?
Source : Antoine – https://bit.ly/3x3HLy6
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