05 janvier 2023

Rénovation énergétique : vos aides vont-elles augmenter en 2023 ?

Source : Capital

Comme chaque année, l’Agence nationale de l’habitat (Anah), en charge de la distribution de certaines aides à la rénovation énergétique, a révisé les plafonds de ressources pris en compte pour vérifier l’éligibilité des ménages aux subventions.

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Pourrez-vous bénéficier d’aides plus généreuses cette année si vous engagez des travaux de rénovation énergétique ? Il y a de fortes chances, selon le chantier que vous entreprenez. Dans le contexte de flambée des prix de l’énergie et de nécessaire réduction de la consommation énergétique des logements, le gouvernement a en effet décidé de renforcer MaPrimeRénov’, la principale subvention publique. Son budget général, finançant les travaux courants dans l’habitat individuel, a augmenté d’une centaine de millions d’euros pour atteindre 2,45 milliards d’euros. Et l’enveloppe MaPrimeRénov’ Sérénité, destinée aux ménages modestes qui engagent des rénovations globales, est elle aussi en hausse, de 21%. De même, la part allouée aux travaux en copropriétés (MaPrimeRénov’ Copro) est en forte progression : +45%, à 455 millions d’euros pour l’année.

Concrètement, cela permet à l’Agence nationale de l’habitat (Anah), en charge de ces subventions, de booster les montants d’aide accordés aux particuliers. A partir du 1er février prochain, les plafonds de travaux finançables dans les copropriétés seront par exemple relevés de 10.000 euros pour atteindre 25.000 euros. Et les primes individuelles versées aux copropriétaires les plus modestes seront quant à elles doublées (de 1.500 euros à 3.000 euros). A la même date, les plafonds de MaPrimeRénov’ Sérénité seront eux revalorisés de 30.000 à 35.000 euros pour accompagner les ménages modestes. Enfin, les forfaits “rénovation globale” accordés aux ménages disposant de ressources intermédiaires et supérieures seront respectivement relevés à 10.000 et 7.000 euros (contre 7.000 et 3.500 euros actuellement).

Et en parlant de ressources, justement… Sachez que, comme chaque année, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a aussi revalorisé les plafonds de revenus considérés pour l’attribution des subventions, afin de tenir compte de l’inflation. Au 1er janvier 2023, ces barèmes ont été relevés de 6,3% par rapport à l’année dernière. Conséquences : certains ménages vont changer de catégories et pourront donc bénéficier d’aides plus généreuses, s’ils basculent par exemple de la catégorie dite “intermédiaire” à “modeste” ou de “modeste” à “très modeste”. Et ce n’est pas négligeable ! A titre d’exemple, pour l’installation d’une pompe à chaleur géothermique ou d’une chaudière biomasse, un ménage modeste peut se voir accorder une subvention de 9.000 euros, quand celle d’un ménage très modeste peut atteindre 11.000 euros !

Détail important : ces barèmes et plafonds de ressources servent aussi à vérifier l’éligibilité et à calculer le montant des primes des Certificats d’économies d’énergie (CEE), la seconde aide la plus importante en matière de rénovation des logements. Là encore, le passage d’une catégorie à une autre peut permettre d’obtenir une prime plus importante.

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Source : Batiactu – bit.ly/3ZvNWbz

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